The Epigravettian funeral structure of the Villabruna Shelter A: a tendency to mythicize the dead?
p. 121-129
Résumés
La structure funéraire épigravettienne de l'Abri Villabruna A: vers la création d'un mythe ? La démolition d'un grand conoïde détritique adossé à une paroi rocheuse le long du flanc gauche de la Vallée du Cismon (Dolomites de la Vénétie), à 500 m d'altitude, a mis au jour trois abris remplis par les éboulis, dans lesquels s'intercalaient plusieurs niveaux archéologiques. Les fréquentations les plus anciennes datent du Tardiglaciaire et s'encadrent dans le processus de pénétration des chasseurs épigravettiens dans les Alpes après le recul du glacier würmien. La fouille de la couche inférieure de l'Abri A, datée 12.040±125 B.P., a montré une fosse de forme a peu près rectangulaire, où avait été déposé en position étendue, couché sur le dos, le corps d'un individu de sexe masculin décédé à 25 ans. Un sac contenant six objets qui constituaient probablement le bagage habituel du chasseur avait été déposé sur I'avant-bras gauche. Après la déposition du corps? la fosse fut remplie de terreau, puis couverte de pierres, disposées l'une à coté de I'autre. Ces pierres, recueillies sur la grève des torrents Cismon et Rosna, à proximité du site, sont constituées de grands morceaux de calcarenite du Lias, arrondis par le transport hydrique. Quelques-uns présentent des zones faiblement teintées d'ocre ; quatre des motifs peints. Des différentes observations nous suggèrent qu’autrefois des autres pierres de la couverture étaient peintes. La paroi de l'abri a été également décorée autour de la sépulture par des bandes verticales peintes à l 'ocre rouge. Donc nous pouvons classer l'inhumation de I 'Abri Villabruna A comme "sépulture-monument". La couverture-tumulus contient des pierres décorées, dont la pierre n° 2 peinte en fonction de sa mise en place dans la couverture : elle est donc étroitement liée a la sépulture. Le motif peint appartient aux représentations dites schématiques, et présente des affinités avec les schémas hyperanthropiques de la préhistoire récente. Le schéma pourrait symboliser le chasseur mort, et exalter ses qualités par la répétition des lignes représentant les membres. Si on accepte cette hypothèse, la sépulture de l 'Abri Villabruna A anticiperait à la fin du Paleolithique un aspect du culte des morts qui ne se développera qu’au cours de la protohistoire.
Die Struktur des epigravietiènezeitlichen Grabes von Riparo Villabruna : eine Tendenz zur Mythizierung? Der Abbruch eines Schuttkegels an einer Felswand an der linken Seite des Cismon Tales (Venezianische Dolomiten) auf einer Höhe van 500 m, hat drei Abris ans Tageslicht gebracht, die fast zur Gänze van den Schuttmassen zerstoßen worden waren. Unter diesen Schuttmassen sind verschiedene archäologische Schichten eingelagert worden. Die ältesten „Begzhungsspuren“ stammen aus der späten Würmeiszeit und schließen an das Auflauchen der eipgravetiènezeitlichen Jäger nach dem Rückzug des würmeiszeitlichen Gletschers an. Die freigelegte unterste Schicht van Riparo A datiert um 12. 040±12 5 BP. Es kam eine annähernd rechteckige Grube zum Vorschein, in welcher sich die Reste eines ausgestreckt bestatteten Menschen, welcher im Alter van 25 Jahren verstorben war, befanden. In einem Sack über dem linken Unterann wurden sechs Gegenstände gefunden, die wahrscheinlich zu seiner „Standardausstattung“ gehörten. Die Grube war danach mit Erdmaterial gefüllt und schließlich mit übereinandergeschichteten Steinen bedeckt worden. Diese Steine waren in unmittelbarer Nähe in den Sandgruben der Flüsse Rosna und Cismon gesammelt worden. Dabei handelt es sich um große Kalkbachsteine aus dem Lias. Einige van diesen Steinen weisen an der Oberfläche leichte Ockerfarbspuren auf, vier der aufgemalten Motive sind gut erkennbar. Weitere Beobachtungen zeigen, dass ursprünglich auch andere Abdecksteine bemalt gewesen waren. Dies in einer Art, so dass das Ganze an der Oberfläche, als Mosaik geformt, gut sichtbar war. Auch die Wand des Unterslandes war rund um die Bestattung mit vertikalen Streifen aus rotem Ocker bemalt. Daher können wir die Bestattung am Riparo Villabruna A als Bestattungsdenkmal bezeichnen. Einige der Grabhügeldecksteine sind verziert ; Stein Nr. 2 war bestimmt im Zusammenhang mit seiner Funktion als Deckstein bemalt. Er war auf jeden Fall mit der Bestattung eng verbunden. Das Motiv der Malerei gehört in den schematischen Bereich und stellt eine starke Anlehnung an hyperanthropomorphe Darstellungen der „jüngsten Prähistorie“ dar. Das hyperanthropomorphe Schema könnte den toten Jäger symbolisieren. Seine Fähigkeiten werden durch das Wiederholen der Linien, die die Künste darstellen, hervorgehoben. Wenn wir diese Hypothese akzeptieren, müssen wir daraus schließen, dass das Grab Riparo Villabruna A am oberen Ende des Paläolithikums einen Aspekt des Totenkultes vorweggenommen hat, der sich nur in frühgeschichtlicher zeit entwickeln konnte.
Texte
Citer cet article
Référence papier
Alberto Broglio, « The Epigravettian funeral structure of the Villabruna Shelter A: a tendency to mythicize the dead? », ERAUL, 102 | 2003, 121-129.
Référence électronique
Alberto Broglio, « The Epigravettian funeral structure of the Villabruna Shelter A: a tendency to mythicize the dead? », ERAUL [En ligne], 102 | 2003, mis en ligne le 24 June 2025, consulté le 05 July 2025. URL : http://popups.lib.uliege.be/3041-5527/index.php?id=4509
Auteur
Alberto Broglio
(University of Ferrara)