La Palynologie dans les sépultures

Les grains de pollen, dont la résistance aux traitements chimiques des sédiments qui les enserrent ainsi qu’aux injures du temps est bien connue, sont souvent les seuls témoins des végétations du passé. Introduits intentionnellement ou non dans une sépulture, ils peuvent rendre compte de certaines attentions vis-à-vis d’un défunt, voire d’un rituel, ou tout simplement de l’environnement végétal proche de l’inhumation. L’inventaire bibliographique relatif aux sépultures du Paléolithique européen tend à démontrer que les études réalisées sur le sujet sont rares et que les résultats sont pauvres, les données polliniques n’ayant pas encore livré leur secret en matière de pratiques florales funéraires. Par contre, pour les périodes postérieures au Paléolithique, les sépultures et les investigations polliniques sont nombreuses, à la fois pour l’Europe et hors d’Europe. Nous n’avons insisté que sur les vestiges botaniques témoins d’un hypothétique rituel.