Zur Hallstattzeit an Mosel, Mittel- und Niederrhein Kulturelle Beziehungen zwischen der Laufelder Gruppe und dem Niederrhein wärhend der frühen Eisenzeit
p. 93-110
Résumé
Au début de l’âge du Fer il existe un groupe culturel nommé le « Groupe de Laufeld » qui, suivant la définition classique, est limité à la région de la Moselle et du Rhin moyen. Au nord, dans la région du Bas-Rhin, il existe une autre culture homogène nommée « Niederrheinische Grabhügelkultur » (fig. 1).
D’après les très rares documentations des fouilles, on peut reconstruire un rituel funéraire qui est typique pour le Groupe de Laufeld et qui peut apparaître sous différents aspects, mais surtout d’après un certain déroulement fixé. Ce rituel de Brandgrab/Sépulture de Type Laufeld se compose de plusieurs parties (fig. 2-4). Premièrement, on a construit un bûcher et on y a placé le mort. Avec lui, on a brûlé quelques vases en céramique. Après la crémation, on a recueilli les os calcinés et on les a déposés dans une fosse ou sur le terrain de l’ancien niveau. Les ossements brûlés sont toujours accompagnés de la vaisselle neuve en céramique et d’une fabrication fine et bien élaborée. La position de la sépulture peut être placée dans ou sur les restes du bûcher à son endroit original, ou, autre possibilité, les restes du bûcher, contenant aussi des débris de la céramique brûlée, sont dispersés à côté de la sépulture. Finalement le tout est généralement recouvert d’un tertre ou tumulus. Les sépultures de « Typ Koosbüsch » et les « Scheiterhaufengräber » de Hunsrück-Eifel-Kultur II sont des parallèles, qui suivent la tradition funéraire de Type Laufeld dans la même région au deuxième âge du Fer.
Ces sépultures de Type Laufeld sont répandues dans une région plus grande que la répartition du Groupe de Laufeld lui-même d’après la définition classique (fig. 5). La répartition des coupes à pieds, une forme typique pour le Groupe de Laufeld, montre la même image (fig. 9). À côté des formes typiques, le Groupe de Laufeld est aussi caractérisé par une certaine combinaison d’objets en céramique dans les sépultures (fig. 6-7). Ici les combinaisons de pot + jatte + gobelet/objet accessoire (T+S+B) et de pot + jatte (T+S) sont dominantes. Leur répartition est aussi plus grande que la répartition du Groupe de Laufeld d’après la définition classique (fig. 1, 10). Au contraire de cela la situation dans les régions du Bas-Rhin montre une image différente. Ici les inventaires avec T+S+B et avec T+S sont très rarement connus. Dans ces régions, les combinaisons d’un pot + gobelet/objet accessoire (T+B) et d’un seul pot sans jatte ou gobelet (T ohne S oder B) sont dominantes (fig. 11). Ces deux traditions différentes avec les différentes combinaisons de T+S+B / T+S / T+B / T se touchent dans les cimetières de Veen et de Rheinberg dans la region de Rhin/Lippe (points 16 et 17 sur la carte fig. 1). Dans le cimetière de Rheinberg qui se compose de deux groupes de tumulus, les différentes combinaisons sont caractéristiques pour les deux groupements (fig. 12). Le groupe « linéaire » de l’est est dominé par la combinaison T+B et de T. Le groupe de l’ouest, qui montre une structure « centralisée », est caractérisé par les combinaisons de T+S+B et de T+S. Suivant ces résultats, on peut constater deux groupes de population qui suivaient différentes traditions dans leurs rituels sépulcraux, mais qui sont quand même contemporains.
D’après les études montrées il reste à conclure :
1. au contraire de la définition classique, le Groupe de Laufeld n’est pas limité aux régions de la Moselle et du Rhin moyen.
2. l’existence d’un phénomène homogène de Niederrheinische Grabhügelkultur au premier âge du Fer ne peut pas être vérifiée.
La situation dans les régions étudiées apparaît comme suivante. Généralement, il s’agit de deux grands groupes contemporains avec des traditions différentes qui se touchent dans une certaine région (fig. 13). Le premier, le Groupe de Laufeld, est répandu vers le nord jusqu’au Bas-Rhin. Il est caractérisé par la sépulture de Type Laufeld, par la forme des coupes à pieds et par les combinaisons de pot + jatte + objet accessoire et de pot + jatte. De plus en plus vers le nord, ces deux combinaisons sont remplacées par des combinaisons de pot + objet accessoire ou par un seul pot. La présence des formes qui sont typiques pour le Groupe de Laufeld et la répartition des pourcentages des différentes combinaisons dans les régions de la Belgique du Nord, les Pays-Bas, le Bas-Rhin et la Westphalie sont des indicateurs pour une très forte influence du Groupe de Laufeld dans ces régions à l’époque de Hallstatt.
Texte
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Référence papier
Elmar-Björn Krause, « Zur Hallstattzeit an Mosel, Mittel- und Niederrhein Kulturelle Beziehungen zwischen der Laufelder Gruppe und dem Niederrhein wärhend der frühen Eisenzeit », ERAUL, 36 | 1989, 93-110.
Référence électronique
Elmar-Björn Krause, « Zur Hallstattzeit an Mosel, Mittel- und Niederrhein Kulturelle Beziehungen zwischen der Laufelder Gruppe und dem Niederrhein wärhend der frühen Eisenzeit », ERAUL [En ligne], 36 | 1989, mis en ligne le 18 July 2025, consulté le 19 July 2025. URL : http://popups.lib.uliege.be/3041-5527/index.php?id=4764
Auteur
Elmar-Björn Krause
Memeler Strasse 14, D-4650 Gelsenkirchen (R.F.A.)